L’utilisation massive des réseaux sociaux a fait que les entreprises devaient absolument et rapidement se retourner vers leurs communautés qui se trouvaient désormais sur la toile. Le Web communautaire a obligé, si on peut le dire, les enseignes à élargir leurs structures et organigrammes pour incorporer des nouveaux profils 2.0 manquants : Le Community manager, est l’un des métiers dont on parle de plus en plus depuis quelques temps. Aux Etats Unis, ce poste séduit en majorité les jeunes et en particulier les femmes et d’après une étude réalisée par socialfresh.com, le salaire brut annuel moyen du gestionnaire de communauté s’élève à 40.000 euros.
Quoiqu’il n y a aucune formation dédiée, les offres d’emploi pour le poste de Community Manager se multiplient, et c’est la raison pour laquelle, j’ai voulu partagé avec vous une simulation des questions qu’on m’a déjà posées lors des différents entretiens que j’ai passé pour ce poste. Une bonne préparation pour l’entretien d’embauche augmentera sans doute vos chance de réussir.
1- Présentez-vous !
L’ouverture préférée par celui qui dirigera l’entretien, tout en sachant qu’il vous connaît assez bien et qu’il a déjà effectué une recherche minutieuse à partir de Google pour étudier votre réputation numérique et tout ce qu’on dit sur vous.
2- Qu’est ce que vous savez de notre entreprise ?
Imaginez bien que cette question fera partie du questionnaire du recruteur pour savoir si la personne qui est devant lui a pris la peine d’investiguer sur l’enseigne, ses produits et services, et son environnement. Une petite parenthèse, si vous avez repéré des faiblesses chez cette entreprise en effectuant votre recherche, ne les faites pas savoir ! les directeurs n’apprécient pas trop qu’on les critique, sauf si on vous demande d’exposer des améliorations que vous pouvez apporter afin de les corriger, en fin du compte, s’ils ont fait appel à vous, c’est parce qu’ils ont un réel souci de gestion des réseaux sociaux.
3- Donnez-moi des exemples d’opérations réussies en Community management que vous avez effectué avec d’autres entreprises ?
Même si vous n’avez aucune expérience précédente, vous pouvez citer des événements dont vous avez participé et que c’était d’une partie grâce à vous si vous avez réussi à parler de ces événements, de créer de l’engagement et de développer une communauté qui vous fait confiance. A ce titre, l’environnement associatif est un bon prétexte pour que vous puissiez vous vanter et faire savoir votre potentiel.
4- Citez quelques outils que vous utilisez en tant que CM ?
Il est fortement conseillé de structurer sa réponse à cette question. La boite à outils d’un Community manager est très variée, et on pourra les cataloguer en 4 grandes rubriques : Ceux pour faire de la veille, la gestion de contenus, le reporting et la mesure de l’influence.
5- Qu’est ce que le Edge-Rank ? (Le R.O.I ? la Gamification ? le Bad-Buzz ? … )
Vous aurez probablement au passage deux petites questions un peu technique pour évaluer vos connaissances. N’ayez pas peur de dire “je ne sais pas” si vous bloquer sur une question, et vous n’êtes pas obligé de tout savoir, il arrive que le recruteur invente un terme imaginaire pour voir si vous n’êtes pas entrain de trop vous la raconter !
6- Qu’est ce qui vous motive de travailler chez nous ?
Une question très classique à laquelle il faudra répondre avec toute sincérité, si vous avez choisi d’envoyer votre candidature pour le poste de CM à cette entreprise, dites ce que vous pensez de cette enseigne et faites savoir au recruteur que vous aimez vraiment ce qu’ils font.
7- Si vous avez reçu une offre pus intéressante chez un concurrent alors que vous venez d’être embauché avec nous, vous faites quoi ?
Par le biais de cette question embarrassante, le recruteur aura la réponse à la question précédente à savoir la réelle motivation du candidat : Entre rémunération, passion, ambiance de travail ou le besoin d’appartenance, le futur employé doit savoir ce qu’il veut !
8- Quelles sont vos principales qualités et défauts ?
Mettre en avant ses qualités et se faire mousser, ça on le maîtrise à merveille, mais réellement, c’est la deuxième facette qui intéressera le recruteur. Si j’ai des conseils à vous donner c’est d’une part de se poser sincèrement la question en ce qui concerne les défauts avant de passer en entretien pour pouvoir y répondre devant le recruteur, d’autre part c’est la forme avec laquelle vous présenteriez le défaut qui fera toute la différence. Exemple : Évitez de dire : “Je suis immature”, et essayez plutôt d’enrober votre défaut en donnant l’impression que vous êtes conscient de ce vilain défaut et que vous êtes entrain de vous améliorer en disant :”Etant donné mon âge et mon peu d’expérience professionnelle, je manque un peu de maturité, mais j’en suis conscient et c’est un axe d’amélioration que je travaille et qui a déjà bien progressé depuis mon dernier stage”.
9- Quelles sont vos prétentions salariales ?
Pour répondre correctement à cette question, je vous propose d’écouter l’avis de Monsieur Pierre Denier, consultant et coach dans le domaine des activités professionnelles :
10- Avez-vous des questions ?
Ne jamais répondre par un “non” à cette question, dans la plupart des cas, les recruteurs donnent de l’importance aux candidats qui semblent vraiment intéressés par le poste à pourvoir. Surtout n’hésitez pas à poser des questions utiles et efficaces pour montrer que vous avez une réelle envie d’intégrer l’entreprise.
Avant d’être convoqué pour un entretien d’embauche, la phase de sélection des candidatures envoyés par mail est primordiale, le recruteur fera un tri en évaluant votre identité numérique et votre présence digitale comme on l’avait dit au début, donc un dernier conseil, soignez votre e-réputation avant de s’occuper de celle des entreprises.