Depuis quelques temps, Facebook n’arrête pas de multiplier les nouvelles fonctionnalités, tests et mises à jour plus ou moins séduisantes pour préserver ses fans. Il convient de dire que le géant des réseaux sociaux n’arrive plus à maintenir son niveau auquel nous nous sommes habitués. A l’affut des nouvelles tournures qui pourront préserver sa place de leader, le Numéro 1 du Network social est déjà conscient qu’un bon nombre de jeunes l’a déjà quitté pour se réfugier sous le toit des autres plates-formes là où ils se sentiront moins ennuyés et surtout inexplorés par leurs parents.
L’annonce de l’intégration de la fonctionnalité du hashtag a suscité plusieurs interrogations : Est-ce que Facebook a vraiment besoin d’intégrer le Hashtag ? Est-il entrain de jouer ses dernières cartes ? Préservera-t-il sa place de Leader ?
Historiquement, Twitter a commencé à utiliser la fonction du « symbole dièse » pour faire surgir les contenus et sujets spécifiques qu’on a envie de suivre à la loupe, et surtout, très utile pour le « Live-Tweet » (consistant à couvrir un événement en temps réel en diffusant des messages courts et de manière assez rapide). Sauf que Facebook n’a jamais été un outil de « Live-Tweet », car les utilisateurs se trouvant dessus veulent prendre leur temps de consulter la vie de leurs amis, de liker et commenter leurs publications, et s’ils avaient été intéressés par les dernières actualités, ils auraient choisi le site du micro-blogging.
Rappelez-vous que Facebook avait déjà intégré une fonctionnalité (qui ressemble au principe du Hashtag) proposant aux utilisateurs de s’abonner aux flux d’informations par thématique en cliquant sur l’icône « ajouter des intérêts ». Mais le réel intérêt, à mon avis, d’intégrer les hashtags, c’est de permettre à Facebook d’avoir des informations plus pertinentes sur ses utilisateurs et leurs centres d’intérêts traduits par les différents Hashtags qu’ils utiliseront pour s’exprimer. Par conséquent, leur publicité sera plus ciblée que celle qui consistait auparavant à créer un mécanisme un peu plus aléatoire en fonction des « Likes ».
Avec l’arrivée de Google+ de loin après une phase de lancement un peu timide de sa part, Zuckerberg devrait se serrer la ceinture. D’après les dernières statistiques, le géant de la recherche parvient quand même à piller la deuxième place dans la course des top 3 plus grands réseaux sociaux et devancer Twitter enregistrant un total de 343 millions d’utilisateurs actifs (Janvier 2013) tout en sachant que le chiffre tend vers la croissance. Par ailleurs, la marque de Zuckerberg se voit en alerte rouge malgré son un milliard d’utilisateurs et qui risque à tout moment d’en perdre, son rival a déjà progressé en termes de fonctionnalités en annonçant récemment à travers d’une publication de l’un de ces ingénieurs Pavni Diwanji un système de tableau de bord permettant aux entreprises de bénéficier d’un centre de contrôle pour suivre et piloter les interactions et changements sur la plate-forme Google+.
Twitter ne reste pas les bras croisés et a déjà annoncé, quant à lui, sur le site Mashable.com qu’il introduit prochainement la partie Analytics et en supplément un outil très original intitulé #FollowMe video service qui retrace les meilleurs moments de l’utilisateur en une courte vidéo plutôt sympathique.
Je récapitule : Facebook est en déclin, Google+ est en progression continue et Twitter réussit à préserver sa niche d’utilisateurs. En quelques sortes, la préférence des internautes à adopter une plate-forme qu’une autre se jouera sur les fonctionnalités supplémentaires et surtout utiles qui les séduiront. Comme tout empire, je parie que la maque Zuckerberg va certainement continuer sa chute, et que nous nous dirigeons vers une utilisation de la panoplie Google. Et vous, vous en pensez quoi ?