KHALIL TRABELSI

KHALIL TRABELSI

Husband and Father. Community Manager. I cook Podcasts and I check facts

Externaliser ou pas externaliser un Community Manager ? That’s the Question

cm

C’est La Question que se posent certains responsables d’agences digitales lors de leurs réunions de fin de semaine pour trouver La Solution idéale pour la gestion de l’e-réputation de leurs boites ou de leurs clients. D’ailleurs l’intérêt du nouveau poste de Community Manager trace une courbe croissante (à partir de 2005 jusqu’à aujourd’hui) sur Google trends comme le montre ce graphique :

courbe-cm

Ceci dit que le gestionnaire de contenu (ou le Manager de communauté) est demandé de plus en plus et on prévoit une explosion du besoin des entreprises pour ce profile d’ici deux ans.

J’énumère ci-dessous, les principales causes d’échecs de l’externalisation de ce poste (True Story) :

–      Un Community Manager externe à l’entreprise peut ne pas avoir une lecture complète des objectifs globaux de celle-ci, mais ça ne pourrait pas être sa faute si cette enseigne ne veut pas communiquer tous ces moindres détails à « un étranger ». En l’occurrence, Un CM Interne pourra avoir accès à presque tout.

–      Des lenteurs au niveau de la réponse aux questions des fans de la marque pourrait générer une insatisfaction ou des mauvais commentaires sur les réseaux sociaux et forums, sachant que ce comportement se déclencherait si la réponse n’est pas fourni moins d’heure. Etant l’ambassadeur de la marque et le vis-à-vis, le CM devrait remonter l’information et attendre qu’on trouve les bonnes réponses pour les communiquer à la communauté : donc ça fait du temps perdu si on n’est pas rattaché directement à l’enseigne.

–       La non-réactivité du Community Manager externe, qui se traduit par des messages parfois inappropriés à la situation de la marque, ou de passer trop de messages vides genre « bonjour followers » et parfois, entre la publication du « bonjour » d’hier et le « bonjour » d’aujourd’hui, il n’y a pas de publications spécifiques aux produits ou services de la marque. D’une part et d’autre, s’il n’y a pas de contenu, c’est l’entreprise qui devrait être responsable de ce manque d’informations. Elle devrait également désigner un point relais chargé d’alimenter le CM externe de contenus et actualités de l’enseigne pour que celui ci rajoute sa touche charme et en faire un awesome message.

–      Qui a dit que la sous-traitance serait moins coûteuse ? il est vrai que si l’on opte pour la sous-traitance, on aurait une meilleure qualité de service vu le savoir faire et l’expertise de l’agence de consulting en réseaux sociaux, mais nous savons tous qu’il faudra mettre de gros paquets soit disant c’est l’agence X de renommée qui s’occupe de notre e-notoriété. Ceci laisse réfléchir si on n’aurait pas choisi d’embaucher directement un Community Manager en interne.

Comme indiqué précédemment, l’évolution rapide et le besoin inéluctable de ce profile laisse savoir que même si l’entreprise a choisi d’externaliser, elle sera obligée de l’incorporer dans son organigramme dans les prochaines années.

Quand on se fait griller sur Facebook !

Image

Espionner de temps en temps ses employés sur Facebook est une nouvelle et vilaine habitude chez les employeurs et chefs d’entreprises. Une pratique qui est tout à fait légitime pour ces derniers cependant, elle pourrait être gênante pour les autres.

Voici pour vous le top 3 des Burn-out (quand on se fait griller) sur Facebook :

En 3ème position, une salariée suisse, qui avait déclaré qu’elle était très malade à force de ne plus pouvoir bouger de son lit, a été licenciée quand on a remarqué qu’elle pouvait quand même publier des statuts sur facebook. Pourquoi ? D’après son employeur, si elle était vraiment malade, elle le serait également pour se connecter à un ordinateur !

En 2ème position, l’affaire du salarié de la société Alten qui avait publié un statut dénigrant la direction avec des propos injurieux, la cerise sur le gâteau, deux autres collègues avaient approuvé ce qu’il disait en ajoutant des commentaires dans le même sens, résultat : ils avaient été virés tous les trois.

Et le sacré prix Nobel des Burn-out, est le mail qu’avait envoyé le jeune anglais Kevin Colvin  à son patron lui justifiant son absence en raison d’une urgence familiale. Le lendemain une photo circule au sein de son entreprise où il apparaît déguisé pour une soirée d’Halloween. Kevin est licencié.

Alors même si vous avez ignoré une « demande d’ajout d’ami » de votre patron, faites gaffe vous êtes toujours surveillés. Idem pour les chercheurs d’emploi, on pourrait ne pas vous retenir pour un entretien d’embauche à cause de ce que vous poster sur votre mur pour collectionner les « j’aime ». Pensez à plus tard !